Initiatives

AEC, écoresponsable et participatif

Le 08/11/2017

Un cabinet d’expertise comptable qui se revendique écoresponsable, c’est assez rare. Mais ça existe, par exemple AEC…

Chez AEC, dirigé par Christian Rotureau et membre de France Défi, la démarche est globale et partagée par tous. À tel point que les nouvelles recrues sont sensibilisées dès les entretiens d’embauche : « Si je sens qu’on m’écoute gentiment ou au contraire qu’il y a une vraie appétence pour ces problématiques, cela fait la différence. D’autant plus qu’aujourd’hui je procède à des recrutements par aptitude et non par compétence. Je suis très attaché au « savoir être », c’est-à-dire à la capacité de la personne à se rendre adaptable ». Quand on lui demande les principales aptitudes trouvant grâce à ses yeux, Christian Rotureau répond l’envie et la soif d’apprendre. « Avec ces deux qualités, un individu ayant un certain niveau de formation initiale, peut s’adapter à n’importe quelle fonction. »

Écoresponsabilité et démarche RSE

Cette préoccupation environnementale conditionne même un type de management particulier. Pour son dirigeant, les deux sont liés. « Nous sommes à la fois écoresponsables et participatifs, résume Christian  Rotureau, car nous travaillons également dans un processus de coconstruction associant les salariés aux décisions de l’entreprise ».

En effet, chaque décision est soumise à une triple exigence : économique, sociale et environnementale. Le cabinet est ainsi engagé dans une démarche RSE (Responsabilité sociale des entreprises) et il repond à la norme ISO 14001 qui définit une série de conditions relatives à la mise en place d'un système de management environnemental. Concrètement, comment cela se traduit-il dans la réalité d’AEC ? Sur un plan organisationnel, tout d’abord : « Un comité environnemental réunit toutes les spécialités de l’entreprise : sont représentés le juridique, le social, l’informatique, la gestion, la comptabilité et le commissariat aux comptes en présence de la responsable environnement et de la direction. Ce comité participe à la mise en place du plan d’action stratégique triennal, explique Christian Rotureau. Nous faisons le point sur le positionnement du cabinet afin de voir si la politique RSE menée est toujours en phase avec le diagnostic que nous avions fait précédemment. Puis nous envisageons les actions que nous pouvons décliner à l’avenir. »

Ancrage territorial et mécénat

Vient ensuite la traduction en acte de cet « esprit RSE ». AEC a ainsi décidé de développer son ancrage territorial en cherchant à intégrer et à soutenir différents réseaux du tissu économique local. Cela passe notamment par des actions de mécénat. « J’ai sollicité l’ensemble des salariés pour qu’ils fassent part des actions de mécénat qu’ils aimeraient voir portées par le comité RSE. Une fois sélectionnées, le budget global de ces actions est fixé ainsi que celui alloué à chacune d’entre elles », relate Christian Rotureau. Parrainage de l’action caritative du club de natation présidé par l’un des salariés du cabinet, soutien à une association de véhicules anciens dans le cadre de la préservation du patrimoine industriel, aide à l’organisation d’une marche pour la prévention du cancer du sein… 6 à 7 initiatives locales sont ainsi appuyées chaque année pour un budget avoisinant les 4000 euros.

Coconstruction et participation

Cette préoccupation RSE est naturellement partagée par l’ensemble des collaborateurs dans chaque décision. « Lors du renouvellement du mobilier de l’antenne de Périgueux, les collaborateurs ont spontanément recherché des meubles de bureau qui répondent à nos exigences environnementales », raconte Christian Rotureau. Un exemple qui reflète également le management conjoint à cette philosophie écoresponsable. Le dirigeant est un adepte du management participatif et de la coconstruction : « Dans cette démarche, la direction fixe les grandes orientations. Celles-ci se déclinent ensuite en processus stratégiques et en processus opérationnels, à l’amélioration desquels chacun participe ». Ainsi, lors du prochain plan triennal, l’ensemble des collaborateurs seront consultés pour faire remonter au comité RSE les informations permettant de faire un diagnostic pertinent des actions menées par le cabinet. « Pour ma part, sourit Christian Rotureau, je suis heureux quand tout fonctionne sans que j’intervienne. C’est la preuve que j’ai été un bon animateur de la performance ».

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