Impossible de nos jours de chercher un poste sans un profil LinkedIn pertinent et à jour. Avec une page qui parle aux recruteurs et l’algorithme de votre côté, vous avez toutes les chances d’attirer l’attention d’un employeur.
Il y a un début à tout. En l’occurrence, pour savoir d’où l’on part, il suffit de rentrer deux mots – son prénom et son nom – dans un célèbre moteur de recherche. « Dès que l’on parle de réseaux sociaux, il est question d’e-réputation, explique Céline Mercader-Cools, co-autrice du guide (Re)devenez acteur de votre recherche d’emploi ! (éd. Trédaniel). Son profil LinkedIn doit être le premier résultat à sortir. » Sinon, quelques mesures s’imposent…
Soigner sa vitrine
La première chose à faire est de soigner son compte et sa vitrine. « Il faut montrer que l’on a accordé du temps et de l’attention à son profil, avec une photo de profil professionnelle, insiste notre coach. Mais il faut aussi un bandeau de fond soigneusement choisi. Cette touche est libre : cela peut être un paysage, une devise, quelque chose de graphique ou un nuage de mots avec les compétences de la personne par exemple. »
Le petit texte de présentation qui suit n’est pas à négliger. « C’est presque la partie la plus importante car c’est celle que l’on lira en premier. On a deux lignes pour établir son USP, c’est-à-dire son “unique selling proposition“. C’est là que l’on peut spécifier quel poste l’on vise si l’on est en recherche. Pour optimiser son profil, il faut bien choisir son “ titre“. On peut prendre celui que l’on occupe ou celui dans lequel on se projette si on est en recherche active. » Pour aller plus loin – et il le faut – tout salarié ou candidat peut enrichir cette introduction dans la partie « À propos ». « Cette partie permet de résumer ses compétences ou son parcours. C’est là que l’on explique que l’on est jeune diplômé ou en reconversion par exemple pour éventuellement mettre l’accent sur les compétences transférables. »
Jouer avec l’algorithme
À la fin, il faut que le profil soit complet. « Cela vaut pour la partie CV, poursuit Céline Mercader-Cools. On détaille bien les postes, les tâches réalisées, les dates et les entreprises avec leur logo. Cette partie cosmétique a aussi un impact. L’interface permet aussi d’ajouter des liens ou des photos à chaque expérience. » Selon notre experte, plus le profil est complet, plus l’algorithme le mettra en avant. « La partie “recommandations“ fait partie des points que l’algorithme aime bien. Pour en obtenir, on peut commencer par en rédiger pour d’autres qui, souvent, écriront quelque chose en retour. »
Idéalement, il ne faut pas tout changer au dernier moment mais faire vivre son profil de façon continue et régulière. « Il faut être actif avec des niveaux d’engagement les plus hauts possibles. » Notre spécialiste distingue ainsi quatre différents niveaux d’activité. « Le premier niveau, facile, consiste à poster des « like » sur des publications intéressantes. Le deuxième niveau est de commenter et d’apporter un élément à une publication. Le troisième niveau est atteint quand on partage un post. Et le quatrième consiste à écrire soi-même un post. » Normalement, tout salarié ou candidat devrait vite voir la différence…