Plus encore que l’entretien d’embauche, elle peut se révéler stressante pour le candidat. 4 conseils pour bien gérer sa période d’essai et ne pas laisser le stress gâcher vos chances.
« Et si je ne me montre pas à la hauteur ? », « Et si je ne parviens pas à m’intégrer au sein de l’équipe ? ». Au cours d’une période d’essai, il n’est pas rare que les doutes et questionnements s’invitent dans l’esprit du candidat.
En effet, alors que la période d’essai permet à l’employeur et au salarié de décider de mettre fin au contrat à tout moment, sans justification, celle-ci peut naturellement générer une inquiétude. De plus, pour certains candidats, une tendance au perfectionnisme, la difficulté de s’adapter à un nouvel environnement et à une nouvelle routine peuvent venir renforcer cet état de stress.
Pour ne pas se laisser envahir par les émotions négatives et se mettre en situation d’échec, quelques réflexes peuvent être mobilisés pour vivre cette période plus sereinement.
Bien gérer sa période d’essai : clarifier les attentes de son employeur
Si les missions sont généralement définies lors de l’entretien d’embauche, il se peut que la théorie ne résiste pas à l’épreuve de la réalité : des missions non évoquées sur votre fiche de poste vous sont demandées, les objectifs à atteindre et le degré d’autonomie souhaité comportent quelques zones d’ombres…
Dans ce cas, mieux vaut ne pas laisser le doute – et le stress – s’installer et solliciter dès que possible un point de cadrage avec son/ses supérieur(s) pour clarifier leurs attentes concrètes.
Accepter de ne pas tout maîtriser immédiatement
Quelle que soit l’expérience professionnelle dont vous bénéficiez, entrer dans un nouvel environnement professionnel nécessite toujours un temps d’adaptation. Outils, méthodes d’organisation, interlocuteurs internes et externes à solliciter en fonction des missions et problématiques rencontrées… toutes les entreprises ont un fonctionnement propre qu’il faut appréhender pas à pas.
Même si la tentation peut être forte de prendre la responsabilité de toutes les tâches qui vont sont confiées au plus tôt pour prouver vos compétences, n’oubliez pas de prendre des temps de recul pour bien comprendre la culture d’entreprise, ses modes d’organisation et de communication. Cette acclimatation passe notamment par l’écoute et l’observation de vos collègues, la prise de notes, et en posant des questions sur les « bonnes pratiques » à connaître.
Bien gérer sa période d’essai : demander un feedback
Le meilleur moyen de savoir si vous répondez bien aux attentes de l’entreprise reste de solliciter les retours de votre manageur ou de votre équipe. L’idée, bien sûr, n’est pas de demander un feedback systématique à chaque tâche effectuée, au risque de laisser apparaître votre trop grande inquiétude ou un manque d’autonomie. En revanche, un point d’étape peut par exemple être organisé à mi-parcours de la période d’essai.
Outre prouver votre motivation et votre volonté d’apprendre, cette démarche vous permettra d’entendre les pistes d’améliorations qui vous seront suggérées à cette occasion. Reste à démontrer, à l’issue de la période d’essai, que vous avez su les prendre en compte et les mettre en œuvre !
Imposez-vous des pauses !
Toute adaptation à un nouveau poste et à un nouvel environnement de travail peut générer de la fatigue. Plus que jamais, la pratique d’une activité sportive régulière sera bénéfique pour réduire l’anxiété… et pour prendre confiance en soi !
De même, si la volonté de faire vos preuves est forte durant cette période, évitez de vous imposer un rythme de travail trop important, qui sera difficile à tenir sur la durée et risque de vous épuiser y compris à court terme.
Garder une hygiène de vie équilibrée et veiller à son sommeil vous aidera à aborder cette période et les difficultés rencontrées avec une plus grande sérénité.