Alternants : 5 pistes pour dénicher un contrat

Publié le mardi 23 février 2021 à 16h56
Alternants : dénicher un contrat
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Parce qu’elle permet d’allier études et pratique en entreprise, l’alternance est de plus en plus prisée à la fois par les jeunes et les employeurs. Mais les pistes, pour dénicher un contrat, sont multiples…

Dénicher un contrat par son école

Condition nécessaire, mais pas suffisante, il faut être en formation pour signer un contrat d’alternance. « Il est logique que les étudiants attendent une certaine aide de leur école », confirme Virginie Ferrouillat, responsable du cycle Master Initiale & Alternance du programme grande école de l’École de Management Léonard de Vinci. Nous avons ainsi mis en place des ateliers d’accompagnement et nous pouvons mettre des étudiants en relation avec des employeurs. Toute école a généralement un fonds d’offres d’alternance régulièrement alimenté par les entreprises partenaires avec qui elle a déjà travaillé. »

Via des sites et salons dédiés

Cependant, il serait illusoire et dangereux de ne s’en remettre qu’à son école. Rançon du succès de l’alternance, l’offre sera parfois inférieure à la demande, ou plus simplement, moins en phase avec les attentes des étudiants. « Nous ouvrons des pistes, mais c’est à eux de faire leur chemin », poursuit notre experte. Dans le même ordre d’idées, une école peut organiser ou participer à des forums spécialisés, mais c’est ensuite au candidat de se démarquer. L’école encourage aussi ses recrues à suivre l’actualité des salons (en présentiel comme en ligne) et surtout à consulter les sites dédiés, de plus en plus nombreux comme le site officiel du gouvernement (alternance.emploi.gouv.fr) ou encore les onglets dédiés des principaux sites d’offres d’emploi.

Par son réseau

« Un futur alternant est déjà un professionnel qui va signer un véritable contrat de travail, rappelle Virginie Ferrouillat. Avec l’alternance, on n’est plus complètement étudiant et il faut vraiment s’imaginer dans l’antichambre de sa vie professionnelle… » À ce titre, il faut adopter la posture d’un candidat comme les autres, c’est-à-dire savoir ce qu’il veut… et le faire savoir. « Les étudiants l’ignorent, mais ils ont déjà un début de réseau et doivent veiller à le développer. » Cela passe par la création d’un profil LinkedIn alimenté par les contacts noués dans différents rendez-vous. « De même, il y a toujours un réseau d’anciens élèves que l’on peut solliciter s’ils travaillent dans une entreprise qui intéresse un étudiant… »

Sur des sites d’employeurs

Pour autant, il serait dommage de ne pas aller à la source, c’est-à-dire sur les sites des entreprises « visées ». « Quand on se connaît bien et que l’on arrive à se projeter, l’idéal et d’établir une liste d’entreprises où l’on aimerait travailler et de guetter ses offres d’emploi, poursuit notre experte. De plus en plus proposent, régulièrement, des contrats en alternance. »

En faisant preuve de rigueur

Virginie Ferrouillat insiste, enfin, sur un conseil souvent sous-estimé. « En général, ce n’est pas celui qui lance le plus de candidatures qui trouve le plus vite, résume-t-elle. C’est celui qui envoie les candidatures les plus ciblées et qui montre la meilleure organisation. » En clair, elle suggère aux étudiants d’avoir une discipline de fer. « On ne cherche plus un simple stage et il faut se préparer comme un professionnel. Dans cet esprit, je conseille de se fixer chaque jour une plage horaire et de créer un fichier Excel où l’on consignera toutes les offres auxquelles on a répondu et les démarches effectuées. »

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