Contrairement aux idées reçues, l’échec peut devenir un véritable atout dans une carrière. Dans les entreprises à forte valeur ajoutée que sont les adhérentes de France Défi, on comprend et accepte qu’il fasse partie de la vie professionnelle.
« Oser montrer ses faiblesses et les transformer en forces ! » Le titre de l’ouvrage de Patrice Ras est sans équivoque. Pour l’auteur, qui s’adresse aux candidats et aux manageurs, parler d’un échec peut être une façon de se valoriser. Prétendre être le plus compétent et le moins faillible est toujours suspect, car tout le monde commet des erreurs. A l’inverse, les plus intelligents l’admettent et savent en parler…
L’échec n’est pas tabou
Encore faut-il qu’un employeur ou un manageur l’entende de cette oreille. Mais si vous postulez dans une société du groupement France Défi, vous pourrez évoquer le sujet sans crainte. S’il fallait résumer la philosophie du groupement, elle pourrait être : « J’échoue… donc je grandis ! ». En effet, à trop vouloir promouvoir la culture du résultat, on en oublierait presque que celui qui échoue, c’est avant tout celui qui a tenté. Et qui sans doute réussira à la fin… parce qu’il a échoué.
Il faut le savoir : en entretien chez France Défi, tout peut se dire. Vous avez créé une entreprise qui a fermé ? Vous n’avez pas mené telle transformation comme vous l’espériez ? Vous avez perdu en jour un client important ? Vous avez quitté votre précédent employeur en mauvais termes ou vous avez connu une période de chômage ? Dans une vie professionnelle, tout peut arriver. L’essentiel, ensuite, sera d’analyser les faits posément et de pouvoir expliquer ce que vous avez retiré de l’expérience.
Transformer ses faiblesses
Cela sera doublement intéressant car cela montre que vous êtes capable de reconnaître vos erreurs et que vous pouvez transformer vos faiblesses en points forts. Si vous avez été en conflit avec un manageur ou une équipe, vous pouvez insister sur ce que vous avez appris sur vous-même et en quoi cet événement vous a servi à devenir un meilleur collaborateur. Car, par définition, nous réussissons rarement du premier coup.
L’important est donc de capitaliser sur ses échecs. Même si vous avez eu une mauvaise expérience, il faut savoir le dire en assumant votre part de responsabilité. Soyez transparent pour inspirer confiance.
Ce n’est pas une compétence que l’on apprend à l’école, mais sur les bancs de la vie professionnelle. Mieux, cette posture, empreinte d’une saine humilité s’apparente à certaines soft skills, c’est-à-dire des qualités et compétences humaines, de plus en plus appréciées dans le monde du travail et en particulier au sein des entreprises de France Défi.